Interview : Isabelle Morot-Sir

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Connaissant Isabelle Morot-Sir depuis plusieurs années, étant lectrice de ses livres au départ, il y a plus de 15 ans et ensuite amie, j’ai souhaité l’interviewer pour en savoir plus.

Dans cet article, je donnerai du ‘ Tu ‘, car c’est compliqué pour moi de vouvoyer Isabelle la connaissant depuis si longtemps.

Et comme c’est mon blog et mon article et bien, je fais ce que je veux.

Voici donc les questions que j’ai posées à Isabelle Morot-Sir.

J’espère que cette interview vous plaira et que vous découvrirez Isabelle Morot-Sir avec plaisir.

La semaine prochaine sors son nouveau livre  » sans relâche » vous aurez bien sur ma chronique sur le blog.

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

C’est toujours un exercice difficile, parce que quelques mots pour une romancière, c’est mission impossible. Je vais faire au mieux… Alors disons que je suis une sorte de tornade portée par un flot de créativité, des rêves toujours un peu dingues qui m’ont amené à rencontrer mon mari en Côte d’Ivoire et à habiter à présent à Prague.

J’écris depuis que je sais tenir un stylo, j’écris des romans et de la poésie, j’ai en plus de l’écriture une vie très mouvementée, entre de nombreux voyages qui m’ont conduit à habiter dans beaucoup de pays différents. Je voue d’autre part une passion sans commune mesure aux animaux et spécialement aux chevaux. J’en ai d’ailleurs fait mon métier puisque je fus dans un lointain passé monitrice d’équitation. Sinon je suis maman de deux grands gars de 20 et 23 ans, et d’une foule de poilus de toutes sortes (chevaux, chiens, chats, furet, et même un cochon oui oui)

Nous sommes en 2018, combien de livres, as-tu écrit jusqu’à maintenant ? Tu peux compter les livres qui sortent en 2018.

J’ai publié 17 romans et un 18eme sortira en décembre, par contre j’en ai écrit bien plus ! J’ai des monceaux de manuscrits qui s’empilent un peu partout.

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Le fait d’avoir quitté Publibook et de se lancer dans l’auto édition, est ce mieux ?

Avantages/Inconvénients ?

Me lancer dans l’aventure de l’auto édition était un vrai challenge, par chance, j’ai été aidé, poussé, coaché par Jeanne Sélène qui a crû dans mon potentiel et surtout celui de mes romans.

En réalité, je n’y vois que des avantages !

Déjà pas la part éditeur à reverser, ensuite une vraie et immense liberté : liberté de choix à tous les niveaux (Correction, mise en pages, couverture… Etc) liberté de promotion, liberté de prix, bref être auteur auto éditée, c’est vivre a 100 à l’heure avec un ineffable sentiment d’indépendance, c’est épuisant, mais on maîtrise tout de A à Z. Revenir en arrière me serait très difficile…

 

Te mettre sur les réseaux sociaux, te prend beaucoup de temps, je le sais.
Voir que des lectrices, blogueuses littéraires commence à chroniquer tes livres de plus en plus
Cela doit faire du bien au moral ? Non ?

Étant introvertie, extrême, j’ai eu du mal à passer le cap des Réseaux Sociaux, il a fallu que je me fasse violence et sincèrement, je ne le regrette pas une seconde ! En effet, j’ai de nombreux retours enthousiastes tant de la part de lecteurs que de blogueuses et c’est très motivant. J’ai à présent l’impression d’avoir un vrai soutient et ça me porte littéralement.

Car on ne peut pas dire que Publibook faisait beaucoup de com pour ses divers auteurs ? (pour ma part, je suis extrêmement contente que l’on commence à te connaître un peu plus.)

Hélas, Publibook ne faisait quasi aucune com, et c’était très compliqué de se constituer un lectorat. Depuis que me voici auteur indé et libre, je maîtrise aussi toute la partie communication ce qui me permet de petit à petit faire connaître mes livres.

Est-ce que le fait d’avoir des animaux divers et variés t’aide a trouvé l’inspiration ?

Mon inspiration, je la trouve partout et n’importe où pas forcément avec mes animaux. Eux m’apportent plutôt tout leur soutien moral : ils trouvent toutes mes histoires géniales !

Mais plus sérieusement, la dimension nature et animaux étant une part importante de ma vie, elle ressort donc dans mes écrits.

 

Être mère de famille nombreuse (j’entends par là les enfants et les animaux.) c’est un job à plein temps ou trouves-tu le temps pour écrire et penser à tes histoires ?
En plus, je sais que tu fais partie d’un collectif d’auteurs, le Club des Indés, du coup cela te rajoute encore plus de travail.

Je jongle entre tout, je vais bientôt être engagée au Cirque du Soleil si ça continue ! Mais oui, tu as raison de le souligner être auteur et devoir gérer le quotidien est loin d’être simple. Peu de gens considèrent que c’est un « vrai » métier, l’écrit passe donc le plus souvent après tout le reste. J’écris fréquemment la nuit pendant que toute la maison dort. Je pense et bâti mes histoires en gérant le quotidien : l’aspirateur d’une main, un carnet et un stylo de l’autre.

Avoir un stock de carnets vierge, c’est important ? Car dans tes différentes photos sur les réseaux sociaux, tu nous en montres pas mal qui sont remplis de belles idées.

Je suis une carnet addict ! J’en use des dizaines, je note tout et n’importe quoi, c’est parfois pertinent, parfois pas du tout, mais c’est important, que dit je fondamental pour moi d’avoir toujours un carnet à porté de main.

Quels sont tes projets d’écriture dans l’avenir proche ou lointain ?

Déjà, j’ai débuté l’écriture du T2 des Carnets de Lou-Anne, ensuite, je compte sortir un tome de cette saga chaque année, saga qui comptera 5 volumes. Toutefois entre les parutions du Club des Indés et « Les carnets de Lou-Anne » je compte bien écrire une autre romance l’année prochaine. J’ai plusieurs idées qui me tentent (toutes écrites dans mon carnet consacré aux résumés) à voir celle qui aura la chance de passer la sélection, ou qui m’inspirera le plus.

Sinon bien évidemment, la suite « d’une histoire de coquelicot » avec l’histoire de Sacha, la sœur d’Améthyste verra le jour, même si elle se fait un peu attendre.

D’autres passions à part l’écriture ? Je sais qu’il y a les chevaux et on fera une interview là-dessus aussi.

Comme tu le sais et tu le dis, oui hors l’écriture qui fait partie de mon équilibre, j’ai une passion pour les chevaux et l’équitation qui en découle. J’ai 12 chevaux & poneys à la maison et c’est aussi fondamental pour moi. Mes chevaux, l’écriture, un peu d’art manuel pour me dégourdir les mains et me détendre tel que le scrapbooking, et tout va bien.

Je sais que ta mère écrit des livres elle aussi. Est-ce elle qui t’a donné l’envie de devenir auteur ?

En réalité pas du tout ! J’écrivais déjà étant toute petite, j’ai toujours écrit. Toujours un stylo à la main ou le nez dans un bouquin. Et puis ma mère écrit sur des sujets très différents.

 

Dans tes livres, les héroïnes sont fortes et courageuses.
Comment fais-tu, pour que chacune de tes héroïnes soit différente l’une de l’autre ?
Car je suis une grande lectrice de tes livres et à chaque fois j’admire le fait que chaque héroïne ne ressemble pas du tout aux autres.
Ce doit être un sacré travail de réussir à les créer différentes à chaque fois ?

Oui, c’est beaucoup de travail en amont de l’écriture, en effet. Je fais de lourdes recherches, puis je note tout sur de longues fiches pour chacun de mes personnages. J’écris avec minutie chacun des traits de caractère, des goûts, je décris le physique… Etc bref tout ce qui en fait un être humain à part entière, de cette manière chacune de mes héroïnes est différente de l’autre, tout en gardant cet axe de force de caractère qui leur est commun.

Question intéressée :
Luc, le beau Luc que j’adore (que l’on retrouve dans le journal intime et personnel d’une nouvelle zingara)
Il t’a été inspiré comment ?
Un cavalier de cso que tu as rencontré ? Un mélange de plusieurs hommes qui ont croisé ton chemin ?

J’adore cette question 😉

Luc est en fait un condensé de plusieurs cavaliers professionnel que j’ai connu à l’époque où je travaillais dans le milieu de l’équitation. Des hommes hauts en couleur, on dira ça comme ça !

Max me fait beaucoup penser à toi.
Tu as voyagé de pays en pays depuis enfant, tu aimes les animaux et surtout les chevaux.
Avec ta famille, tu voyages à cheval.
Pour moi dès ma première lecture du livre sur Max, j’ai trouvé un peu de toi en elle.
Je me trompe ?

Toutes mes héroïnes ont un peu de moi, Max peut être un peu plus que les autres, parce qu’elle a ce besoin d’absolu, d’espace et de liberté, cependant ce n’est pas moi loin de là : je ne suis pas folle au point de partir en roulotte à Moscou… Quoi que…

 

Pour finir, un dernier mot ? Une photo ? Ce que tu veux partager.

Un grand merci à toi pour cette ITW et surtout pour ton amitié.

Voici une photo qui me ressemble : en voyage avec mes chevaux, le bonheur absolu.

Vous pouvez retrouver Isabelle Morot-Sir sur les différents liens que je vous mets.

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8 commentaires

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