Et toi tu t’y mets quand ? Pour en finir avec la pression de l’horloge biologique / Myriam Levain

et toi tu ty mets quand

À travers un texte autobiographique, drôle, engagé et parfaitement documenté, Myriam Levain nous plonge dans une expérience singulière et ultra contemporaine : la congélation de ses ovocytes. Par le biais de son parcours, elle aborde ses questionnements de trentenaire sans enfant mais également ceux, parfois très différents, de ses proches.Son témoignage puissant mêle réflexion personnelle et enquête sur l’injonction à la maternité qui pèse toujours autant sur les femmes. Le récit émouvant de son aventure de PMA en France et à l’étranger, est enrichi d’interviews de spécialistes qui éclairent d’un jour nouveau les modèles très normés de la maternité et de la famille : une femme peut être épanouie sans enfant, toutes ne sont pas prêtes pour être mères au même moment, il existe d’autres chemins de vie et, surtout, les femmes devraient être libres de faire leurs propres choix. Toujours.

Mon avis :

Ayant discuté sur instagram avec Ariane Geffard l’édidrice de Myriam Levain

J’ai eu envie de découvrir ce livre.
Déjà, le titre m’a parlé, car cette phrase, on me la dit souvent depuis des années et encore plus depuis que j’approche des 40 ans.

Et moi cela me barbe pas mal.

Ce livre raconte donc l’histoire de Myriam Levain qui a 35 ans se pose des questions sur son avenir maternelle.

Pour cela, elle réfléchit et veut aller en Espagne faire congeler ses ovocytes.

Du coup, elle consulte un gynécologue qui l’informe de la marche à suivre et elle se documente beaucoup sur la PMA en lisant des ouvrages et des revues scientifiques, mais aussi en rencontrant des personnes qui ont eue recours a ce type de procréation.

Tout en sachant bien que la congélation des ovocytes est un plan B, cela ne garantit pas forcément une réussite de tomber enceinte.

Les spécialistes conseils de faire cela entre 30 et 35 ans, car après notre fertilité décline, et qu’a cet âge-là une seule ponction serai nécessaire.

Ce qui ai dit, c’est qu’entre 36 et 38 ans par contre là, il faut donc 2 ponctions.


Je cite un passage du livre :

En effet, l’autoconservation des ovocytes n’étant pas légalisée en France, les femmes qui souhaitent, mais surtout qui peuvent y accéder, doivent le faire dans des structures privées où l’on sort sa carte bleue avec d’avoir reçu le moindre soin.

L’intervention en  elle même coûte 2500 euros, mais en fonction du remboursement des traitements ou non, la note peut s’alourdir de 1000 euros, auxquels il faut aussi ajouter les frais de transport et d’hébergement. Grosso modo l’enveloppe d’une ponction est de 4000 euros. Et donc de 8000 euros s’il faut en faire deux. Pas tout à fait le même investissement financier, ni physique.

Ah oui donc a mon âge de 39 ans, cela me reviendrait grandement cher de faire congeler des ovocytes avec une possibilité que cela ne marche pas.

Le pauvre enfant n’est même pas né qu’il coûte déjà très cher.

Déjà là ça calme.

J’y ai appris qu’une fiv passé 43 ans les femmes n’y avaient plus le droit.

Passer 35 ans, c’est aussi devenir un peu suspecte aux yeux des autres, comment se fait-il que cette femme n’est pas d’enfant à son âge, qu’est ce que cela cache.

Ne pas avoir d’enfants ce n’est pas une tare ni une maladie.

Chacun fait son choix de vie.

Certaines femmes n’ont pas d’enfant par soucis de santé, et d’autres par choix.

Quand arrive le moment ou Myriam Levain se décide à se lancer dans les examens et les piqûres pour la congélation de ses ovocytes, j’ai aimé suivre l’aventure.

J’étais ravie pour elle quand elle a su le nombre d’ovocytes qu’elle a pu faire congeler.

Ce livre est surtout un livre qui pose à réfléchir sur la condition de la femme, sur les inégalités qu’il y a encore avec les hommes.

Qu’un homme fasse un enfant à 60 ans ne dérange personne, mais qu’une femme passer 40 ans en fasse un, là de suite tout le monde donne son avis.

On se rend compte que le combat de Simone de Beauvoir et autres féministes a encore de nombreux combats à mener pour que la femme puisse disposer de son corps comme elle l’entend.

La France est en retard par rapport aux autres pays européens et c’est vraiment dommage, car à cause de cela, les bébés thalys continuent et concevoir un enfant hors de France revient cher à force.

Tout le monde ne peut pas se permettre ces solutions.

Moi en tout cas, je ne le pourrai pas.

Un livre qui est intéressant et qui peut servir aux personnes qui sont dans ce parcours de PMA/FIV/Congélation d’ovocytes.

J’ai appris pas mal de choses que je ne savais pas.

Je ne m’étais pas penché sur le sujet non plus.

Je suis contente d’avoir acheté ce livre.

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3 commentaires

  1. C’est vrai que cette pression est très lourde, c’est LA question qu’on nous pose à tout bout de champ. Cela m’a énervée jusque 32 ans, et puis finalement mes 2 loulous sont là, et je ne reviendrais pas en arrière pour tout l’or du monde… Cela dit il est vrai que le droit de la femme à disposer de son corps est très fragile, et c’est encore pire une fois enceinte!

    • EN lisant le livre on se rend compte que le parcours pour être enceinte quand on a passé un certains age est compliqué et que beaucoup doivent aller hors France pour pouvoir avoir des techniques que la France ne fait pas.

      Moi qui ne m’étaie pas vraiment penché sur la question, n’ayant pas de chéri et ne souhaitant pas spécialement d’enfant et bien j’ai apprit pas mal de chose en lisant ce livre.

      Et je me dit que a 39 ans… si je veut faire un enfant seule cela me coutera bien cher.
      Autant dire que j’ai carrément pas les finances pour cela.

      et entendre de mon entourage qu’il faudrait que je me dépêche a faire un gosse, au fur et à mesure des années cela deviens lourd. Je ne veut pas faire un enfant comme ça juste parce que l’horloge tourne.

      Je ne me voie pas l’éduquer comme il faut dans mes conditions de vie actuelle.
      Autant j’adore travailler avec des enfants autant je préfère ne pas en avoir a moi si je ne peut pas assurer l’éducation.

  2. […] Et toi tu t’y mets quand ? Pour en finir avec la pression de l’horloge biologique / Myriam Levai… […]

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