Eragon et sa dragonne, Saphira, sortent à peine de la victoire de Farthen Dûr contre les Urgals, qu’une nouvelle horde de monstres fait son apparition… Ajihad, le chef des Vardens, est tué. Nommée par le Conseil des Anciens, sa fille, Nasuada, prend la tête des rebelles.
Eragon et Saphira lui prêtent allégeance avant d’entreprendre un long et périlleux voyage vers le royaume des elfes, à Ellesméra, où le garçon poursuit sa formation de dragonnier.
Là, il découvre avec stupeur qu’Arya est la fille de la reine Islanzadì.Cette dernière leur présente en secret un dragon d’or, Glaedr, chevauché par un Dragonnier, Oromis, qui n’est autre que le Sage en- Deuil, l’Estropié-qui-est-Tout, le personnage qui était apparu à Eragon lorsqu’il délirait, blessé par l’Ombre. Oromis va devenir son maître.
La formation du jeune Dragonnier se révèle éprouvante. Pendant ce temps, à Carvahall, Roran, son cousin, a engagé le combat contre les Ra’zacs.
Ceux-ci, persuadés qu’il détient l’œuf de dragon qu’Eragon avait trouvée sur la Crête, kidnappent sa fiancée.
Prêt à tout pour la sauver, Roran comprend cependant qu’il n’est pas de taille à les affronter. Il convainc les villageois de traverser la Crête pour rejoindre les rebelles au Surda, en guerre contre le roi de l’Empire, le cruel Galbatorix. Or,Nasuada, de son côté, emmène au Surda le peuple des Vardens…
Mon avis :
Ce deuxième opus, bien que plus sombre et complexe que Eragon, s’inscrit comme une suite réussie. Paolini déploie un récit captivant où l’apprentissage difficile d’Eragon s’entremêle à une réflexion sur le courage, le sacrifice et la responsabilité. L’évolution des personnages, notamment celle de Roran, apporte une nouvelle dimension au récit, enrichissant la trame principale tout en la reliant à des enjeux plus universels..
L’écriture, bien que parfois dense, reste accessible et immersive.
Paolini maîtrise l’art de décrire des paysages et des scènes d’action avec un souffle épique qui ravira les amateurs de fantasy.
Ce tome donne également des indices intrigants pour la suite de la saga, notamment sur le rôle des anciens Dragonniers et le mystère entourant le roi Galbatorix.
L’Aîné se distingue comme un tome charnière, où les héros se forgent dans l’adversité et où les enjeux prennent une ampleur impressionnante.
La tension monte crescendo, et il est difficile de ne pas se précipiter immédiatement sur Brisingr, le troisième tome, une fois la dernière page tournée.