
Juillet 1914. Albert, 27 ans, officier d’artillerie, est engagé en Alsace dès le début des combats ; il ne retrouvera son foyer qu’en 1919.
Avec lui, nous traversons donc toute la Grande Guerre : la dégradation des conditions de survie des soldats, la peur et leur courage, la familiarité progressive avec la mort…
Ces lettres adressées à sa jeune épouse campent le portrait d’une France traditionnelle, simple, religieuse et patriotique.
Outre l’écriture soignée et le sentiment de vivre la guerre «?comme si on y était?», la force de l’amour qui les unit rend ce livre tout à fait bouleversant.
Mon avis :
J’ai lu ce livre en deux jours à peine, complètement happée par les lettres d’Albert à sa femme.
L’ouvrage se compose de quatre parties :
- les lettres d’Albert,
- le journal de marche d’un sous-officier,
- le retour d’Albert et Léa après la guerre,
- et enfin, l’histoire d’un soldat de Napoléon.
On plonge au cœur de la Première Guerre mondiale, une période pourtant lointaine pour moi.
Je ne sais pas si j’ai des ancêtres qui l’ont vécue, aucune lettre ou histoire ne m’est parvenue mais ce livre m’a donné l’impression d’y être.
À travers ses mots, Albert raconte la guerre avec une étonnante légèreté, parfois même de l’humour, comme pour adoucir l’horreur de ce qu’il vit.
Il parle de Léa avec un amour infini, simple et vrai, qui traverse chaque page.
J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai aimé cette lecture.
Un témoignage sincère et touchant, à découvrir absolument si vous aimez les récits de poilus et les histoires d’amour au milieu du chaos.


