Passé la surprise et l’émerveillement suscités par Ayla, la jeune étrangère aux cheveux blonds qu’ils ont recueillie, les hommes du « clan de l’ours » ont pris peur de ses dons extraordinaires. Parce qu’elle prétend chasser comme les hommes, parce qu’elle sait rire et pleurer, éprouve des sentiments inconnus d’eux, parce qu’elle voudrait garder son enfant pour elle seule enfin, Ayla sera maudite et exilée. « Pars à la recherche de ton peuple, lui a dit Iza la guérisseuse. Va vers le nord, retrouve ton clan et un compagnon. » Un long voyage solitaire commence, au bout duquel Ayla rencontre deux jeunes gens insouciants et aventureux. L’un d’eux est Jondalar. Comme elle, il est blond et ses yeux sont bleus.
Mon avis :
J’ai refermé ce cinquième tome avec une drôle de sensation… celle d’avoir vécu une autre vie.
Depuis des mois, je voyage aux côtés d’Ayla et de Jondalar, et l’idée de quitter ces personnages me serre un peu le cœur.
C’est une saga si vaste, si vivante, qu’on finit par les considérer comme des amis.
Dans Les Refuges de Pierre, Ayla découvre enfin le peuple de Jondalar, les Zélandonii. Après tant de routes, de dangers et de découvertes, elle pose ses affaires et apprend à vivre parmi eux.
On retrouve ce mélange fascinant entre fiction et Histoire qui fait toute la force de Jean M. Auel : les détails du quotidien préhistorique, les outils, les abris sous roche, les peintures, les rituels… tout semble réel, comme si on y était.
Ce tome marque aussi une évolution importante : Ayla devient vraiment une femme du peuple, une guérisseuse, une mère, une conteuse.
On sent que le cycle touche à sa fin, et que chaque page nous rapproche doucement de la conclusion.
Amour, respect, transmission, découverte de soi… Les Refuges de Pierre rassemble tout ce que j’aime dans cette série : un voyage au cœur de nos origines, mais aussi une réflexion sur ce que c’est qu’être humain.
